KPMG, en partenariat avec le METI (Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire), publie une étude consacrée à la réindustrialisation de la France menée par les ETI.
Intitulée « (Ré) industrialisation : le facteur ETI », cette étude menée par KPMG et le METIT (Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire) met en lumière le rôle crucial des ETI dans la dynamique de revitalisation industrielle des territoires, en particulier dans celle des petites et moyennes villes. La France compte actuellement 6 200 ETI, dont plus de 40 % ont des activités industrielles.
L’enquête qualitative menée auprès de 9 ETI françaises issues de territoires et de secteurs d’activités différents souligne en premier lieu le succès de ces entreprises dans l’exécution de projets de création ou d’extension de capacité de production, succès imputable à leur taille et à leur agilité : surface de projets maîtrisables en termes de complexité et de chantier (entre 2 000 et 15 000 m2), montant d’investissement ne nécessitant pas de concertation publique, ancrage territorial fort et proximité avec les pouvoirs publics.
L’étude identifie par ailleurs cinq facteurs maîtrisés par les ETI, facteurs qui conditionneraient en partie la réussite de la réindustrialisation des territoires :
- Le facteur opérationnel. Les ETI développent de nouveaux sites de production automatisés et digitalisés, entraînant de fait une modernisation des processus industriels et une évolution significative du modèle de fonctionnement opérationnel.
- Le facteur foncier. Elles anticipent les besoins et la pression foncière, en constituant des réserves ou en collaborant avec les élus locaux grâce à leur fort ancrage territorial.
- Le facteur environnemental. Les ETI recherchent l’avantage concurrentiel offert par l’exemplarité environnementale et la décarbonation avec de nombreux leviers mis en œuvre : optimisation des procédés industriels, développement de la circularité, optimisation logistique notamment.
- Le facteur humain : Elles intègrent en amont les éléments d’attractivité nécessaires à leurs salariés notamment leurs nouvelles aspirations sociétales : formation continue, aide à la recherche d’un logement, partage de la valeur via l’actionnariat salarial, engagements environnementaux des dirigeants.
L’étude conclut que la revitalisation du tissu industriel français est et continuera d’être portée en grande partie par les ETI installées dans des villes petites et moyennes. Elle souligne l’importance de miser sur le « facteur ETI » pour poursuivre la relance industrielle des territoires.
Pour aller plus loin : (Ré)industrialisation : le facteur ETI (kpmg.com)
Source de l’image : KPMG/METI.